JEAN MORÉAS
vu par Rémy de Gourmont
[Le Livre des Masques, Mercure de France, 9e édition, 1917, pp. 211-217]
[Promenades littéraires, 2e série, 10e édition, Mercure de France, 1913, pp. 237-247.]
M. Raymond de la
Tailhède glorifie ainsi M. Moréas :
Tout un silence d'or vibrant s'est abattu,
Près des sources que des satyres ont troublées,
Claire merveille éclose au profond des vallées,
Si l'oiselet chanteur du bocage s'est tu.
Oubli de flûte, heures de rêves sans alarmes,
Où tu as su trouver pour ton sang amoureux
La douceur d'habiter un séjour odoreux
De roses dont les dieux sylvains te font des armes.
Là tu vas composant ces beaux livres, honneur
Du langage français et de la noble Athènes.
Ces vers sont romans, c'est-à-dire d'un poète pour qui toute la période
romantique n'est qu'une nuit de sabbat où s'agitent de sonores et vains
gnomes, d'un poète (celui-ci a du talent) qui concentre tout son effort à
imiter les Grecs d'anthologie à travers Ronsard et à dérober à Ronsard le
secret de sa phrase laborieuse, de ses épithètes botaniques et de son rythme
malingre. Quant à ce qu'il y a d'exquis en Ronsard, comme ce peu a passé
dans la tradition et dans les mémoires, l'École romane le doit négliger sous
peine d'avoir perdu bientôt ce qui seul fait son originalité. Il y a on ne
sait quoi de provincial, de pas au courant de la vie, de retardataire dans
ce souci d'imitation et de restauration. Quelque part, M. Moréas chante la
louange
De ce Sophocle, honneur de la Ferté-Milon (1),
et c'est bien cela : l'École romane a toujours l'air d'arriver de la
Ferté-Milon.
Mais Jean Moréas, qui a rencontré ses amis en chemin, parti de plus loin,
s'annonce plus fièrement.
Venu à Paris comme tout autre étudiant valaque ou levantin, et déjà plein
d'amour pour la langue française, M. Moréas se mit à l'école des vieux
poètes et fréquenta jusqu'à Jacot de Forest et jusqu'à Benoît de
Sainte-Maure. Il voulut faire le chemin auquel devrait se vouer tout jeune
sage ambitieux de devenir un bon harpeur ; il jura d'accomplir le plein
pèlerinage : à cette heure, parti de la Chanson de Saint-Léger, il en est,
dit-on, arrivé au XVIIe siècle, et cela en moins de dix années : ce n'est
pas si décourageant qu'on l'a cru. Et maintenant que les textes se font plus
familiers, la route s'abrège : d'ici peu de haltes, M. Moréas, campera sous
le vieux chêne Hugo et, s'il persévère, nous le verrons atteindre le but de
son voyage, qui est, sans doute, de se rejoindre lui-même. Alors, rejetant
le bâton souvent changé, coupé en des taillis si divers, il s'appuiera sur
son propre génie et nous le pourrons juger, si cela nous amuse, avec une
certaine sécurité.
Tout ce qu'il faut dire aujourd'hui, c'est que M. Moréas aime passionnément
la langue et la poésie françaises et que les deux sœurs au cœur hautain lui
ont plus d'une fois souri, contentes de voir sur leurs pas un pèlerin si
patient et un chevalier armé de tant de bonne volonté.
Cavalcando l'altrjer per un cammino,
Pensoso dell' andar che mi sgradia,
Trovai Amor in mezzo della via
In abito legger di pellegrino.
Ainsi s'en va M. Moréas, tout attentif, tout amoureux et « en habit léger de
pèlerin ». Lorsqu'il appela un de ses poèmes le Pèlerin passionné, il donna
de lui-même, et de son rôle, et de ses jeux parmi nous, une idée excellente
et d'un symbolisme très raisonnable.
Il y a de belles choses dans ce Pèlerin, il y en a de belles dans les Syrtes,
il y en a d'admirables ou de délicieuses et que (pour ma part) je relirai
toujours avec joie, dans les Cantilènes, mais puisque M. Moréas, ayant
changé de manière, répudie ces primitives œuvres, je n'insisterai pas. Il
reste Ériphyle, mince recueil fait d'un poème et de quatre « sylves », le
tout dans le goût de la Renaissance et destiné à être le cahier d'exemples
où les jeunes « Romans », aiguillonnés aussi par les invectives un peu
intempérantes de M. Charles Maurras, doivent étudier l'art classique de
faire difficilement des vers faciles. En voici une page :
Astre brillant, Phébé aux ailes étendues,
Ô flamme de la nuit qui croîs et diminues,
Favorise la route et les sombres forêts
Où mon ami errant porte ses pas discrets !
Dans la grotte au vain bruit dont l'entrée est tout lierre,
Sur la roche pointue aux chèvres familière,
Sur le lac, sur l'étang, sur leurs tranquilles eaux,
Sur les bords émaillés où plaignent les roseaux,
Dans le cristal rompu des ruisselets obliques,
Il aime à voir trembler tes feux mélancoliques.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Phébé, ô Cynthia, dès sa saison première,
Mon ami fut épris de ta belle lumière ;
Dans leur cercle observant tes visages divers,
Sous ta douce influence il composait ses vers.
Par dessus Nice, Eryx, Seyre et la sablonneuse
Ioclos, le Tmolus et la grande Epidaure,
Et la verte Cydon, sa piété honore
Ce rocher de Latmos où tu fus amoureuse.
M. Moréas a beau, comme sa Phébé, prendre des visages divers et même couvrir
sa face de masques, on le reconnaît toujours entre ses frères : c'est un
poète.
(1) Après avoir compulsé des dictionnaires et des manuels, je ne voyais de
possibles Sophocles que les deux Robert Garnier, nés à la Ferté-Bernard,
quand je songeai à Racine. M. Moréas ne comprendra jamais combien il est
ridicule d'appeler Racine le Sophocle de la Ferté-Milon.
CONTES DE LA VIEILLE FRANCE (1)
La littérature française est si ancienne, est si riche de belles œuvres,
qu'il est difficile de la bien connaître. La partie primitive, d'ailleurs,
qui va du neuvième siècle au seizième, est pratiquement inabordable pour
ceux qui n'ont pas fait d'études spéciales. Le vieux français est une
langue, ou plutôt une suite de langues qu'il faut apprendre. Le fond n'a pas
varié. Il y a des mots que nous prononçons quotidiennement et qui étaient
déjà sur les lèvres des hommes au temps des derniers carlovingiens, tels :
corps, faire, servir, ciel, argent, mort, etc. Mais le plus grand nombre ne
se comprennent plus. Il est donc nécessaire, si l'on veut mettre à la portée
du public et même des lettrés, les œuvres de ces siècles reculés, de les
traduire en français moderne. C'est une tâche des plus délicates. Récemment
M. Joseph Bédier, le successeur de Gaston Paris au Collège de France, a
transposé en une langue élégante et claire les fragments de nos anciens
poèmes sur Tristan et Yseult. Cela a donné un roman charmant et qui a eu du
succès. M. Jean Moréas vient à son tour nous offrir quelques contes de la
vieille France.
« Je voudrais, nous dit-il, dans un bref avertissement, que ce livre fût
comme un miroir du moyen âge français : tendre, tragique ou plaisant. De
petits poèmes, des fabliaux, ou bien des chroniques en prose m'ont fourni le
sujet et les principaux ornements de mes contes. Ici j'adapte, n'en prenant
qu'à mon aise ; là, je transcris sans plus. Il m'est arrivé de souder deux
aventures en une. Quant au style dont je me suis servi, il est fort simple,
mais avec quelque chose de ces gracieuses façons de jadis. »
Nous ne sommes donc pas en présence, comme dans le scrupuleux travail de M.
Bédier, d'une traduction véritable. C'est un miroir, mais brisé et un peu
terni. Le style est simple, en effet ; il l'est trop peut-être, et on
voudrait y retrouver quelques-uns de ces naïfs enjolivements dont nos vieux
poètes sont assez prodigues, et aussi quelques-unes de ces douces longueurs
où se berçaient jadis, comme à de languissants airs de viole, leurs
bénévoles auditeurs. L'œuvre est tout de même très agréable, l'une des plus
captivantes que l'on puisse indiquer à ceux qui voudraient se distraire un
instant des vilaines tragédies de l'heure présente.
Les contes choisis par M. Moréas appartiennent presque tous à ce que l'on
appelle le cycle breton. Les Celtes de la Grande-Bretagne n'avaient subi que
très superficiellement l'influence de leurs premiers vainqueurs, les Romains
; ils résistèrent également, quoique avec plus de peine, à l'invasion
saxonne du cinquième siècle. Repoussés dans le sud-ouest de leur île, ils se
tassèrent dans les provinces que l'on appelle aujourd'hui le pays de Galles
et les Cornouailles, en même temps qu'une partie d'entre eux, passant la mer,
venait peupler l'Armorique et la transformer en une nouvelle Bretagne, dont
la langue et les traditions se sont, avec une certaine fidélité, conservées
jusqu'à nos jours. Mais le cycle breton n'a rien à voir avec nos Bretons de
France ; il s'agit de leurs frères aînés, des Bretons de la Grande-Bretagne.
Quand les Normands eurent conquis l'Angleterre, ils furent frappés du
contraste que présentaient les deux races juxtaposées dans ce pays. L'une
était rude, toute en muscles et en appétits, sans goûts que matériels :
c'était la race saxonne. L'autre, vive, spirituelle et un peu rêveuse, avait
de la curiosité pour les arts et pour la poésie : c'était la race bretonne
ou celtique. Ces Bretons possédaient d'antiques traditions qu'ils avaient
mises en vers et que des chanteurs très habiles récitaient en s'accompagnant
d'une petite harpe appelée rote. Encouragés par les Normands, que ces
nouveautés délectaient, les poètes musiciens se multiplièrent ; ils
traversèrent même le détroit et se firent apprécier en France. Traduites en
notre langue, leurs compositions prirent le nom de lais. C'est un poème qui
consiste toujours en un récit féerique ou romanesque ; quelques-uns, restés
dans les mémoires, sont devenus nos contes de fées, tels le lai d'Ywenec,
qui n'est autre chose que l'Oiseau bleu. Presque tous les lais bretons
durent être traduits en français, mais il ne nous en reste qu'une vingtaine
tout au plus, dont les trois quarts ont pour auteur une femme, Marie, née à
Compiègne, et qui alla vivre en Angleterre, où elle prit le nom de Marie de
France. Elle écrivait sous le règne de Henri II, vers la fin du douzième
siècle.
Le plus célèbre des petits poèmes de cette mystérieuse Marie est le lai du
Chèvrefeuille. M. Moréas n'a pas manqué de le traduire. C'est un épisode des
longues et fatales amours de Tristan et d'Yseult. Exilé, Tristan erre en une
forêt, non loin du palais où demeure la reine qu'il adore. Il n'en sort que
le soir, pour passer la nuit dans la chaumière d'un paysan, près de Tintagel.
Or, il apprend que le roi et la reine doivent venir à Tintagel pour les
fêtes de la Pentecôte. Tristan coupe une branche de coudrier, y grave son
nom et la place dans le chemin où la reine doit passer. La reine veut voir
cette branche, et, ayant lu le nom de Tristan, s'arrête, éloigne ses gens,
entre dans le bois avec sa suivante Brangien. Elle trouve Tristan. Ils
mènent entre eux une grande joie, puis elle part et laisse son ami qui
pleure doucement. C'est tout. Cela ne semble rien, mais les détails sont
charmants et du sentiment le plus délicat. « Le chèvrefeuille, dit Tristan,
s'attache au coudrier, et quand ils sont bien enlacés ils peuvent durer
ensemble. Mais qu'on les sépare, et le coudrier mourra sur-le-champ, et le
chèvrefeuille avec lui
Belle amie, ainsi est de nous
Ni vous sans moi, ni moi sans vous. »
M. Moréas a eu tort de ne pas donner, en une note à la fin de son volume,
l'indication des sources où il a puisé, d'autant plus qu'il change souvent
le titre des contes, ce qui déroute tout d'abord. On les retrouve pourtant
assez facilement, quand on a quelque familiarité avec cette vieille
littérature. Outre les lais de Marie de France, auxquels il a emprunté, avec
le Chèvrefeuille, les histoires de Frène, de Graelent, d'Ywenec, M. Moréas a
demandé aux fabliaux des anecdotes fort amusantes. Voici les Trois larrons,
récit plaisant des tours que se jouent un trio de voleurs. Il est de Jean
Bodel, d'Arras. Le Curé qui mangea les mûres appartient à un certain Garin,
ordinairement moins édifiant et plus soucieux de bien dire que de moraliser.
Le conte que M. Moréas appelle le Palefroi est encore tiré d'un fabliau. On
l'attribue à un poète nommé Huon Le Roi, qui semble en avoir trouvé le thème
dans une fable de Phèdre. Le vrai titre de ce fabliau, qui est plutôt une
histoire d'amour, est le Vair Palefroi, c'est-à-dire, tout bonnement, le
Cheval gris-pommelé. Un jeune chevalier aimait la fille d'un puissant
seigneur et en était aimé. Il allait souvent la voir la nuit, en traversant
la forêt sur son palefroi, par un sentier inconnu qu'il avait peu à peu
tracé dans les broussailles. Ils se parlaient par-dessus le mur, le
chevalier monté sur son cheval. Or, le chevalier fit demander par son oncle,
personnage fort riche, la jeune fille en mariage ; mais ce vilain oncle
parla en son propre nom et fut agréé par le seigneur. On prépara de grandes
fêtes, on invita tous les chevaliers du pays, on réquisitionna tous les
chevaux pour former vers l'église un magnifique cortège. Le cheval du jeune
chevalier fut trouvé si beau et si doux qu'on le réserva pour la nouvelle
mariée. Il était encore nuit quand les invités partirent pour l'église, qui
était loin. La jeune fille allait la première, montée sur le « vair palefroi
», sous la garde d'un vieux baron, ami de son père. Mais le baron s'endort,
son cheval ralentit le pas, la jeune fille se trouve seule en avant. Au même
instant le chemin coupe le sentier que le palefroi avait tant de fois
parcouru la nuit. Sentant l'écurie, il tourne bride, amenant chez son maître,
qui se mourait de désespoir, la jeune fille surprise et ravie. On devine le
reste, et que cela ne peut finir que par un mariage où l'amour a le dernier
mot.
Cette histoire, tendre et spirituelle, semble de veine bien française. Le
Roi Flore et la belle Jehanne est un roman très compliqué, où plusieurs
intrigues s'enchevêtrent. Son origine est probablement byzantine, comme pour
Aucassin et Nicolette, Pierre de Provence, et beaucoup de nos anciens romans
d'amour : Shakespeare en a tiré Cymbeline.
Le dernier conte recueilli par M. Moréas est bien à sa place à la fin du
volume, car il est un de ceux qui annoncent la transformation des romans
merveilleux ou légendaires et signalent la venue de l'esprit d'analyse et
d'observation. Il date du XIIe siècle et s'appelle, dans l'original, la
Châtelaine de Vergi... Il figure dans le volume de M. Moréas sous ce titre
un peu sentimental : Triste mort de deux amants.
Il y a grand plaisir à lire ces belles histoires du temps passé. On y trouve
un monde, des croyances, des usages très différents des nôtres, mais encore
assez près de nous pour que nos préjugés même y trouvent leur satisfaction.
Cela ne présente pas assurément un tableau, je ne dis pas complet, mais très
juste de la littérature du moyen âge. Elle est immense et d'une infinie
variété, tout aussi variée que la nôtre, peut-être. Même en restant dans le
domaine des contes, des lais et des fabliaux, M. Moréas aurait pu donner à
son choix plus d'ampleur et plus de variété. Il aurait été agréable d'y
trouver le lai d'Aristote, du spirituel Henri d'Andeli. C'est une chose
charmante, où l'on voit, après un entretien où il a fort malmené les femmes,
réprouvé leur tyrannie, déclaré leur commerce indigne d'un sage, le grave
philosophe se prêter de la meilleure grâce du monde aux fantaisies d'une
jeune fille. Ce conte passe pour être d'origine indienne. On l'a mis sur le
dos d'Aristote, parce que c'était la coutume jadis d'attribuer aux
personnages célèbres les anecdotes auxquelles on voulait donner plus de
saveur et aussi — car c'est une époque où l'on moralise à propos de tout —
plus d'autorité. C'est ainsi qu'avec Aristote Virgile est l'un des hommes
les plus populaires du moyen âge. Il n'était pas sans son intervention de
bonnes histoires de magie. Virgile fut le grand magicien du moyen âge.
Lorsque Dante le choisit pour son guide en enfer, Virgile était l'un des
noms les plus populaires de l'Europe poétique et sa renommée balançait celle
de Charlemagne et celle de Merlin l'Enchanteur.
Le moyen âge connaissait l'antiquité d'une façon beaucoup moins précise,
mais beaucoup plus familière que nous. Dès le onzième siècle, Alexandre est
tenu pour le modèle de grands princes braves et généreux ; il fut le héros
de plusieurs poèmes dont la vogue dura jusqu'à la veille de la Renaissance.
La légende de Troie, celle d'Hector, celle d'Énée, empruntées soit à Virgile,
soit à Darès le Phrygien, qui avait fait un abrégé de l'Iliade, tiennent une
grande place aux douzième et treizième siècles, ainsi que l'histoire de
César d'après Lucain et, un peu plus tard, les épisodes de Narcisse, de
Pyrame et Thisbé, de Philomèle, tirés d'Ovide. Boèce, autre personnage fort
considéré des clercs et des trouvères, fournit aux poètes l'histoire,
toujours aimée, d'Orphée et d'Eurydice. Quant à l'aventure d'Ulysse et de
Polyphème, qu'un poète charmant, Albert Samain, rajeunissait il y a quelques
années, on en avait tiré, vers le temps de Philippe-Auguste, un long poème
appelé Dolopathos, parce que le héros eut beaucoup à souffrir.
Pourquoi étudie-t-on si peu et si mal cette curieuse littérature ? Pourquoi
néglige-t-on ce vieux français, si pur et si riche et qui pourrait être pour
notre langue fatiguée une perpétuelle source de rajeunissement ? C'est, sans
doute, que les préjugés contre le moyen âge sont encore très vivaces. Malgré
les immenses travaux des historiens modernes, le moyen âge littéraire n'a
pas encore repris sa place dans la tradition française. Il faut donc louer
ceux qui s'adonnent à ces études difficiles, souvent mal appréciées, et en
particulier M. Moréas, lequel est d'ailleurs, en même temps qu'un excellent
poète, un des hommes d'aujourd'hui les mieux renseignés sur les premiers
siècles de notre littérature.
1905
1. Jean Moréas, Contes de la vieille France. Paris, Mercure de France, 1
vol. in-18.
[Promenades littéraires, 2e série, 10e édition, Mercure de France, 1913, pp.
237-247.]