Tant Grande Douleur

                        Les Palais nomades  (1887)  G. Kahn            

  

Tant grande douleur vint des gestes pâles

du timbre du verbe illusoire aux soirs.
Tant cruelle étreinte vint de tes mains pâles,

l'âge du mirage des caresses des soirs.

 

Abandonnée dans ta foule
toute fléchissante en ta dureté,

La neige de l'immanent hiver, à ton coeur qui croule

émanait de langueur des roses-thé.


Ah si nous savons se déchirer demain laisse

le sommeil s'imposer de tes mains, fuyons la peur

de neige aux pupilles solaires boucliers

lucescents de ta face nécessaire.

 

 
   

                                                                                                      

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