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Marceline Desbordes-Valmore |
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1786-1859
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Marceline Desbordes-Valmore
est née à Douai (Nord) en 1886 et elle est morte à Paris en 1859.
Fille
d’un peintre en armoiries ruiné par la Révolution, Marceline Desbordes
connaît une enfance difficile.La
famille part pour les Antilles mais la mort de la mère les force à
revenir en France. Elle est d'abord actice de théâtre puis cantatrice;
c'est en jouant le role de Rosine dans le Barbier de Séville de Rossini
à Bruxelles qu'elle rencontre puis épouse un autre acteur, Prosper
Lanchantin, dit Valmore. Entre les saisons théâtrales elle écrit de la
poésie et ses poésies et ses contes furent très appréciés de son temps
tant par la critique que par des poètes tels que Lamartine, Hugo, et
même Baudelaire. Elle s'est toujours présentée comme une poète du
nord: "Du Nord et non du Midi, nuance plus nuance qu'on ne pense."
Considérée comme une novatrice par rapport au Romantisme, elle a écrit
une poésie assez obscure qui lui vaut de figurer parmi les "poètes
maudits" de Verlaine et, comme lui, elle a fait des tentatives avec le
vers impair (11 pieds).
Âme sensible, délicate, impressionnable, elle sait traduire ses sentiments avec une sincérité et une spontanéité rares et surtout dans une langue d’une musicalité recherchée. Avec les années marquées par les déceptions, les difficultés matérielles, les deuils cruels, son lyrisme gagne en beauté, en intensité et en passion douloureuse. Elle excelle dans l’élégie, où son lyrisme personnel trouve sa juste mesure. Sa poésie, qui traduit le désir et les désarrois d'une femme à la recherche de son identité, est profondément originale et étonnamment moderne tant dans le style que dans le rythme.
En 1819 Marceline Desbordes-Valmore
publie son son premier recueil, Élégies et romances. En 1825 elle
publie un recueil poétique important, Élégies et poésies nouvelles. En
1830 elle publie Poésies
inédites. En mars 1833, Les Pleurs
et un récit autobiographique
L’Atelier d’un peintre, scènes de la vie
privée; 1839 Pauvres fleurs. En 1840 elle publie
Contes en prose pour les enfants
et Contes en vers pour les enfants.
Choix de Poésies, 1842; Bouquets et prières, 1843. Enfin, en 1855 elle publie
Jeunes Têtes et
Jeunes Cœurs (1855). Un recueil posthume de ses Poésies est publié
en 1860 par Auguste
Lacaussade, poète de la
Réunion, ancien secrétaire de Sainte-Beuve et alors "Directeur de
la Revue de Gouvernement ".
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